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 Et tout ça à cause d'un pari D:

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» Dessinateur.

Nuage des Alpes
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Nuage des Alpes


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MessageSujet: Et tout ça à cause d'un pari D:   Et tout ça à cause d'un pari D: EmptyMer 17 Oct 2012 - 17:18

Bien l'bonjour è__é
Y'a pas longtemps un pote à moi (maintenant c'est plutôt un ancien pote à moi xD) m'a lancé un défi. Ecrire une histoire. Ca aurait put être facile s'il n'avait pas ajouté que je devais taper un chapitre par semaine D:
Horreur. Malheur.
Moi qui ne peut écrire que suivant mon inspiration et qui n'est pas fichue d'être fidèle à une FF o_o
Bref, la loose.
Fort heureusement, ce coup là j'avais une idée qui trottait dans ma tête et du coup j'ai commencé à écrire.
Ce que je n'avais pas prévut c'est de me choquer moi-même avec mon histoire. Faites au feeling, je savais qu'elle serait strange mais là. O_o
Vous vous souvenez des contes pour enfants que vous racontait vos parents ? Welcome in my FF. u__u"
BREEEF.
J'veux votre avis sur le prologue et les deux premiers chapitres...
Le seul point positif ? J'ai enfin put faire parler une vache dans une histoire sans que ça ai l'air zarb'... OU PAS. (aaaaa)


PROLOGUE

Les alentours de la grange résonnaient de cris divers.


Perdue au milieu des bois, construite à une distance respectable du lac, une ferme en briques rouges comme le sang et aux façades couleur crème se dresse entre les chênes et les pins. Avec son toit en ardoise et sa grange en bois sombre, elle ne peut qu'attirer l'oeil. Si différente du vert pâle des feuilles, elle semble venir d'un autre univers. On aperçoit ici et là quelques bêtes de ferme qui broutent paisiblement dans des enclos situés autour de ces deux grands bâtiments. Chevaux, vaches et moutons vivent en paix sous les ordres de Perdrix, le puissant chien de berger et Moineau, la jolie cavalier king charles au caractère fort et indépendant. Mais ces animaux ne sont pas les seuls qui cohabitent avec les bipèdes vivant dans l'immense bâtisse de feu et de glace. En effet, non loin de la grange dont les énormes portes en bois de chêne sont entrouvertes, quatre chatonnes plus adorables les unes que les autres jouent en miaulant gaiement. Sous l'oeil attentif de leur mère, une belle femelle aux yeux plus purs que le ciel d'hiver, elles se mordillent en riant et tentent d'attraper papillons et coccinelles sans y parvenir. Guettant le scarabée qui revient de promenade ou l'écureuil assoupit, elles mettent leur talent de chasseuses en oeuvre afin de débusquer le gibier et le tuer sans faire le moindre bruit. Au loin, les glapissements de Moineau et Perdrix ne les dérangent guère, les chiens sont habitués à elles et ne cherchent jamais à les attaquer malgré leur animosité envers la mère des petites. Celle-ci partage d'ailleurs leur sentiment de répulsion à leur égard. Mais la paix règne en ces lieux divins et personne n'oserait la briser sous peine d'être sévèrement puni mais les maîtres des lieux. Soudain, la clameur des habitants de la ferme décroit et les nuages immaculés prennent la teinte de la pierre. Sans prévenir, le tonnerre se met à gronder et des gouttes de pluie dégringolent petit à petit sur les bêtes prisent au dépourvut. Les bipèdes s'organisent et entreprennent de mener leur bétail au chaud et au sec. La chatte au regard bleuté rappelle ses petits d'un miaulement sec, signifiant qu'il n'est plus temps de jouer. Dehors, le temps empire et les éclairs viennent déchirer le ciel dans des grondements sinistres. La pluie se mue en grêle et un vent glacé souffle à en faire frémir le plus vigoureux des étalons. Les animaux s'affolent et la panique prend peu à peu par de ces lieux si festifs quelques instants plus tôt. Les chatonnes s'empressent de suivre leur mère en geignant de peur et de surprise. Le raffut dans la grange est insupportable. Les moutons sont rentrés avec effroi et chaque nouvelle apparition de la foudre les terrifie d'avantage. Seules les vaches, habituées aux intempéries si fréquents dans la région poursuivent leur repas dans un calme presque parfait. Les chevaux, quand à eux, tentent de reprendre leurs esprits et de reconsidérer la situation. Finalement, les deux portes en bois se ferment dans un claquement sourd. Perchés sur les bottes de foin, la belle femelle regrette de ne pouvoir rentrer dans la maison des bipède,s privilège appartenant uniquement aux deux chiens. Elle essaye de rassurer ses petits en les caressant et les léchant. Le froid n'est plus à craindre ici mais les quatre chatonnes frissonnent cependant. Les chevaux ont finis par comprendre que le danger était passé et considèrent les nuages à patte avec dédain, préférant les débats sur l'équitation aux bêlements désespérés des pauvres moutons. Le brouaha insupportable des animaux finit par agacer l'ainé des vaches qui pousse un meuglement digne de ce nom afin de réclamer le silence. Quelque peu déboussolé par ce rugissement digne d'un tigre des jungles tropicale,s les moutons ne font plus un bruit et dévisage la patriarche avec respect et inquiétude.
- Bien, gronda Dame Marguerite, enfin un peu de silence !
- Vous n'avez pas peur ? Demande un mouton à tête noire, surpris.
- Peur de quoi ? Se vante Dame Marguerite, d'un peu de bruit, de lumière et de pluie ? Certainement
pas !
Impressionnés, les moutons ne pipent mot et roulent des yeux éberlués vers cette vache si courageuse. Un peu agacée par temps de vantardise, la mère chatte pousse un miaulement moqueur:
- Du courage, du courage, c'est vite dit tout ça !
- Pardon ? S'offense Dame Marguerite en soufflant bruyamment par les naseaux.
- Quelle est la chose la plus impressionnante que vous ayez faite ? Poursuivit la femelle en souriant. A part produire du lait, brouter et mugir, vous ne faites pas grand chose !
- Parce que vous en faite d'avantage ? La raille Dame Marguerite, vexée.
- Evidemment ! Je chasse, je protège mes petites, je surveille le grain, ne croyez-vous que cela est un emploi à plein temps ?
- N'importe quel félin serait capable de faire cela ! Rétorque Dame Marguerite avec assurance.
La belle chatte plisse le museau d'énervement mais ne répond pas tout de suite, délaissant ses quatre petites, elle grimpe sur la botte de foin qui se trouve au-dessus d'ou elle se trouve et s'allonge avant de poursuivre avec un ton très calme:
- Bien. Cela fait très longtemps que je désire raconter cette histoire à mes petites, et avec les évènements récents, autant donc profiter de ce jour si sombre et froid...
- Je vous écoute, la coupe Dame Marguerite.
- Très bien, ronronne la jolie femelle.
Se mettant à son aise, elle entreprend de s'éclaircir la voix avant de balayer de son sublime regard la grange et ses habitants. Ces-derniers, tous tournés vers elle sans exception, attendent son, récit avec impatience mais dans un silence respectueux et attentif. Finalement, la douce féline se lance:
- Voilà, tout a commencé il y a de nombreuses lunes...

CHAPITRE 1

La ville des bipèdes.

La ville des bipèdes est aussi immense que dangereuse, aussi sombre qu'inhospitalière. Les animaux n'y ont pas leur place. Les chats encore moins que les autres. Chaque jour est un combat pour survivre. Des problèmes se posent à chaque pas et il ne se passe pas une lune sans que sa combativité et son ingéniosité soient mis à rude épreuve. Malgré tout, cette ville compte le plus de félins de toute la région. Un programme a même été mis en place pour les tuer. Personne ne s'y est opposé et les quelques cris ont été étouffés par la foule satisfaite de ces mesures. Ainsi, dans ce paysage sale et gris, les animaux se cachent, fuient la compagnie des bipèdes, ne sortent que la nuit, font attention au moindre de leur pas et garde les yeux ouverts mais en dormant. La méfiance est de mise tout comme la prudence. Les plus faibles, les plus stupides, aucuns d'entre eux n'a survécut à la marée de violence des bipèdes. Tous ont été tués sans exception. Les survivants, faméliques et lunatiques, font en sorte qu'on les oublient. Les bruits de combat sont rares. Le partage et l'entraide on prit la place de l'hostilité et de l'agressivité. Mais c'est une solution prise à contre-coeur. Les chats errants ne sont pas faits pour vivre ensemble. Caché derrière un tas de poubelles pestilentielles un puissant mâle au poil fauve et aux yeux ambrés en est la preuve. Solitaire dans l'âme, il ne dépend de personne. Il fuit la compagnie, préférant la solitude à ses camardes. Non pas qu'il dédaigne son espèce mais les autres chats errants ne sont pour lui qu'ennui et désagréments. Quand aux chats domestiques, "Tous des lâches !" comme il le dit si bien. Néanmoins, depuis quelques lunes il a changer d'avis à propos de ces mangeurs de croquettes, de ses lèches-pattes, honte de l'espèce, anomalie de la nature. Tant de surnoms pour les désignés qui se résume désormais à un nom: Dune. Belle comme le jour, mystérieuse comme la nuit, il a fait sa connaissance par le plus grand des hasards. Il s'en souvient très bien d'ailleurs. C'était un matin d'hiver, il faisait très froid. Il avait neigé toute la nuit et les trottoirs étaient givrés à en saigner des pattes. La famine avait prit tous les félins de la ville par surprise. Surtout les nouveaux arrivants qui étaient morts en quelques jours. Les plus anciens résistaient du mieux qu'ils pouvaient. C'était une saison effroyable, la pire qu'il est jamais connu. Après cinq jours de jeunes il s'était mis à pourchassé les rats malgré le danger d'une telle chasse. Les morsures de ses rongeurs avait déjà causé la mort de certains de ses camarades. Mais ces maigres repas s'étaient fait plus rares au fil du temps. Devenus méfiants, les rats sortaient désormais en bande et n'hésitaient plus, eux aussi, à attaquer les autres habitants de la ville pour survivre à cet hiver légendaire. Cela faisait presque trois jours qu'il n'avait rien avalé. En désespoir de cause, il s'était mis à errer près des magasins des bipèdes afin de grappiller quelques brides de nourriture. L'aventure était risquée. Il avait faillit s'y faire prendre à maintes reprises mais il en était toujours sortit vainqueur. Méfiant comme il était, il restait malgré tout prudent car la routine endormait facilement les sens si on la laissait faire. Un matin enfin, il vola un poisson fraîchement péché. Il n'avait pas sut résister à l'odeur alléchante de cette truite pensant près d'un kilo et demi. Fuir n'avait pas été aisé. Serpentant entre les présentoirs du marché, il avait longuement couru dans les ruelles alentours afin de semer ses poursuivants. Car si le vendeur ne s'en était pas pris à lui, la milice des bêtes l'avait immédiatement remarqué et poursuivit. Par chance, ces-derniers n'étaient équipés que de vélos si bien qu'il réussit finalement à les semer. Dés qu'il fut sûr qu'il n'était plus suivit, il se mit à chercher un abri. La journée était maussade mais il ne pleuvait pas, il y avait donc beaucoup de passage. Et activité dense rimait avec bipèdes nombreux et miliciens actifs. Il avait donc cherché à se terrer dans un coin paisible afin de déguster sa prise en paix. Se trouvant dans les beaux quartier,s un lieu qu'il connaissait très mal, il entreprit de raser les murs sans un bruit et bondit dans la première faille qu'il trouva dans une barrière. Fort heureusement, le domaine ou il se retrouva d'appartenait pas à des amateurs de chiens. Il se cacha dans des buissons et commença à manger son poisson, le dégustant en silence, les yeux rivés sur la ville qui lui faisait face, légèrement cachée par l'ombre des pins qui l'encerclait. Une fois son repas finit, il décida de partir et c'est à ce moment que tout bascula pour lui. Car sortant de la chatière, apparaissant dans la lumière du midi, surgissant de nul part, une femelle aussi rayonnante que le soleil entra dans son champ de vision. Cette chatte, il s'agissait de Dune.

CHAPITRE 2

Dune.

Il cessa aussitôt de marcher. Cette femelle était la plus belle créature qu'il eut jamais vu. Elle descendit les marches du péron avec grâce et élégance avant de se diriger vers le jardin. Il avait l'impression de regarder une étoile descendu du ciel uniquement pour lui. Soudain il se sentit ridicule avec sa maigreur effroyable, son poil ébouriffé et son haleine de truite. Maladroitement, il donna quelques coups de langue sur sa fourrure rebelle et se tourna à nouveau vers cette déesse de lumière. Son regard bleu lui rappelait celui des jours d'été ou la chaleur est telle qu'on dirait que les nuages vont fondre. Perdu dans sa contemplation, il mi donc un certain temps à comprendre qu'elle se dirigeait droit vers lui. Quand il s'en aperçut, il était déjà trop tard. Leurs regards s'étaient croisés. Malgré tout il essaya de fuir. Il tourna les pattes aussi vite qu'il put pour retourner vers le trou par lequel il était entré. Un bruit de cavalcade l'alerta au dernier moment qu'il n'attendrait jamais son objectif. Son étoile le percuta de plein fouet et les deux félins roulèrent dans l'herbe humide en grognant et crachant à qui mieux, mieux. Quand ils se séparèrent, son ange de lumière avait pâle mine. Le pelage crémeux de son attaquante était hérissée comme des épines et ses yeux doux étaient devenus plus froids encore que l'hiver qu'il vivait. Il mit sa fierté de côté et frissonna. Elle l'éblouissait, le fascinait et l'effrayait tout à la fois. Il était tombé sous son charme alors qu'il l'ignorait encore. Et elle, glaciale et impériale le dévisageait en songeant que son destin était scellé à jamais. Tous deux venaient de monde irrémédiablement opposé et pourtant, leur amour si soudain avec la pureté et la force d'une passion de dix longues années. Il s'assit en premier, ses poils se remettant lentement en place et son regard ambré posé sans frémir sur la plus belle des merveilles du monde. Elle l'imita avec réticence mais convenant qu'elle n'avait plus le choix. Le combat avait cessé et il ne recommencerait plus jamais. Ils se dévisagèrent un long moment durant puis elle prit la parole de sa voix posée mais grave, chargée de confiance et de curiosité:
- Qui êtes-vous ?
Éberlué, il cligna des yeux. Jamais personne ne lui avait demandé sans nom, jamais personne ne s'était intéressé à lui pour ce qu'il était. Un minuscule sourire pointa sur son visage et toute son inquiétude disparu. Une étrange sérénité avait prit par de son être. Il répondit d'un ton calme:
- Mon nom est Fauve... Et vous ?
La question avait tout juste effleurer ses lèvres mais elle l'entendu quand même. A regret, elle se força à répondre:
- Je me nomme Dune des Sables Éternels. Que faites-vous chez moi ?
Tel un pic acéré, la rétorque avait fusé, trahissant sa nervosité nouvelle.
- J'étais venu déguster mon repas en paix, expliqua Fauve soudain très mal à l'aise.
- Vous êtes un chat errant, souffla-t-elle.
Son regard hivernale avait reprit de sa chaleur, une flamme dévorante de curiosité avait ravivé le brasier de ses yeux. Ce n'était pas une question qu'elle avait posée mais une constatation. Pourtant il hocha lentement la tête, comme hypnotisé.
- Alors vous l'avez volé, grinça-t-elle subitement.
Ce retournement de comportement déboussola quelque peu ce pauvre matou qui cligna des yeux sans savoir quoi répondre avant de hocher doucement la tête.
- Il faut bien, admit-il.
- Je ferais tout pour avoir votre vie mais je manquerais trop à mes bipèdes si je les quittais et vice versa, murmura-t-elle.
- Oh ! Souffla-t-il. Vous n'aimeriez pas ! Vivre comme un rat à se terrer en permanence et à fouiller les ordures pour survivre, ce n'est guère une vie pour quelqu'un de votre grandeur !
Il sen voulut aussitôt d'avoir exprimé tout haut ce qu'il pensait tout bas et se tut, rougissant de honte. Désormais elle le dévisageait avec un intérêt renouvelé. D'une certaine manière, il la comprenait, elle n'avait connu que sa vie de princesse et n'avait jamais côtoyé les bâtards des ruelles mais seulement des princes au sang-pur bourré d'or et de gloire. Elle devait penser que vivre comme un solitaire était synonyme de voyage et d'aventure, pas de famine et de douleur.
- Si vous le dites, murmura-t-elle en ne le quittant pas des yeux.
Ils se fixèrent encore quelques instants puis un cri de bipède ramena les deux félins à la réalité et la reine de beauté tourna la tête pour répondre à son maître par un doux miaulement. Le temps qu'elle se tourne à nouveau vers Fauve, ce-dernier avait disparu. Caché à quelques pas de là, son oeil ambré posé sur Dune, le matou regarda la belle femelle le chercher du regard avant de rentrer chez elle à pas lents et mesurés. Bizarrement il s'en voulait de lui avoir joué ce mauvais tour. Mais une chatte de son rang ne s'abaisserait jamais à aimer un pauvre impur comme lui. Secouant la tête, il baissa les oreilles sous la pluie battante et entreprit de retourner vers les quartiers ou il avait ses habitudes. Tout aurait put en rester là et tous les deux auraient put ne jamais se revoir si Dune n'en avait pas décidé autrement...
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