La pluie tombait à n'en plus finir. Quelque part, au millieu d'une forêt, alors que le sol s'inondait et que le jour se levait, trois chatons pointèrent leurs nez dans une grotte sombre et humide.
On vit entrer une ombre furtive. La mère, une chatte aux long pelage blanc recouvert de boue et aux yeux couleur topaze protégea d'une patte ses trois petits. reconnaissant un ami elle miaula faiblement. L'inconnu, un chat au pelage brun foncé et bien sur détrempé par la pluie s'approcha et lu sussura:
" La tribu est revenu, ils vont nous aider, je te le promets. Tout ceci ne sera bientot qu'un souvenir, un mauvais souvenir..."
Sur ces mots il sortit et courrut aussi vite que ses pattes, affaiblies par le manque de nourriture le lui permirent en amont de la grotte ou se trouvait la faible femelle.
Une bande de chats s'approchèrent de lui. Comparé à ce frèle matou ils étaient bien forts et musclés.
"-S'il vous plait, dépêchez-vous. elle est si faible."
Ils accélérèrent la cadence et pénétrèrent dans la grotte, inondant le sol en s'ébrouant tel des chiens. La chatte blanche fit signe à son compagnon de s'approcher:
-Je voulais te dire quelque chose avant de m'en aller pour toujours.
-Mais, topaze, non, ne dis pas sa, tu va aller mieux et...
-S'il te plait, laisse moi parler, je n'en ai plus pour longtemps. ma blessure au flanc s'est infectée. Nos enfants, je veux que tu les élèves et que tu les apporte à mon père lorsque ils auront 8 pleines lunes! Ils doivent être formés pour achever ce que toi et moi avont commencé. N'oublie pas que quoi qu'il arrive, quoi que tu fasse je serai avec toi, dans tes yeux Nahiadah. Je t'aime.
la jolie chatte respira, une dernière fois avant de fermer les yeux, pour toujours.
-Topaze, Non, topaze!!!
les chats qui se trouvaient devant l'entrée de la caverne reculèrent pour laisser seul le matou affaibli, pleurer sa compagne.
Puis vint le froid et la pénombre. Alors le jeune chat prit entre ses pattes ses trois enfants et s'endormit.
Un sourire figé sur son visage, il dormait en rêvant à sa belle qu'il avait perdu. Dans la pénombre de la grotte, on vit briller la toute première larme d'un chat sauvage.