Bonjour !:3
Vous vous en doutez, je suis là pour avoir un petit avis sur un texte que j'ai écrit sur la mort et l'injustice, en quelque sorte. C'est pas un texte poétique mais plutôt un message. 
Enfin, je vous laisse voir. Bonne lecture et merci !:3

JUSQU'A LA MORT •

Nous avons tant attendu des médecins, tant espéré qu'abandonner nous est tout simplement impossible. Après des heures de patience, d'espérance, de larmes et d'attentes le verdict est enfin là. A présent que nous l'avons entre nos mains, nous aurions préféré qu'il ait été détruit, que jamais soumi à notre lecture il n'ait été. Nous avons tant voulu de réponses claires et maintenant que nous savons enfin, nous aurions préféré ignorer le lendemain. Si nous avions vu le futur, nous aurions décidé d'oublier. Car être en l'absence de connaissance nous aurait permis d'espérer, espérer encore, espérer jusqu'au bout. L'espoir fait vivre, mais vivre de désillusions n'est pas une vie. Cependant est-ce préférable de désespérer en attendant la fin ? L'espoir est bien plus beau que l'abandon de la vie. En sachant, nous savons que ces heures, cette patience, cette espérance étaient vaines, inutiles. Nous nous sentons impuissants face à la fin. Et le désespoir grandit tandis que la lettre du médecin est achevée à voix haute. "Ma sincère compréhension." Faute d'avoir une raison d'être en colère, nous nous rabattons sur ce groupe de mot. Comment pouvait-il comprendre, lui qui voyait des morts tous les jours ? Toutes les heures ? Comment pouvait-il seulement imaginer ce que nous sommes en train de vivre ? Face à cet impuissance, nous devenons égoistes, détestables, et si nous avions pu, nous aurions tué pour mettre cette vie dans un bocal afin de la donner à la personne en train de mourir. Bientôt, nous nous sentons vide. Car l'espoir, la colère et l'envie de vivre nous ont quittés. Jusqu'alors nous nous étions dit que la vie était belle, qu'elle nous avait offert cet enfant pour notre bonheur. La vie est-elle autant égoïste qu'elle nous le reprend avant même d'avoir pu vivre avec lui ? A côté de ce nouveau né capable de se sentir mourir, son père cassant les vitres, les cadres, déchirant les rideaux, les draps, les papiers. Assise sur une chaise, ayant l'envie de partir avec son enfant, sa mère. Le ventre encore tout gonflé, elle n'y croit pas, ne veut pas y croire. Tant de souffrance physique pour finalement ressentir le triple moralement. L'enfant n'a plus que quelques minutes à vivre, et pourtant son père se déchaîne, se saigne ; tandis que sa mère ne peut plus le voir tant elle pleure et désespère. La race humaine est incapable de faire les bons choix immédiatement, et ne se rend compte qu'après. On ne cesse de regretter ses actes, jusqu'à sa mort. Mais que l'enfant pourrait-il bien se regretter, lui qui n'avait pas vécu, n'avait pas eu la chance d'apprendre ? Lui qui ignore ce qu'est l'espoir, les sentiments, ignore tout, jusqu'à l'importance de l'énergie fuyant son corps pour se répandre dans l'air. Ces fragiles oreilles n'auront entendu que son nom, puis les hurlements de ses parents. Un hurlement exprimant leur incompréhension, leur colère, leur refus. Ils ne veulent pas, mais n'ont pas l'occasion de faire exécuter leur volonté que c'est fini. Le bip a cessé discontinuer et le voilà continu, annonçant l'arrêt des battements du petit coeur. Sitôt, le père se fige sans son action, un morceau de verre serré dans ses mains, le sang s'écoulant de ses membres et la mère ne comprend pas ce qui lui arrive. Le hurlement n'est plus qu'un chuchotement lorsque le père s'approche pour enfin voir son enfant comme il se devait. Son enfant mort à présent.
Nous savons que la mort arrive et approche, qu'elle sera là plus vite, plus fort qu'on ne le croit. Certains disent que c'est ici la bêtise de l'homme que de ne pas savoir se protéger contre une telle horreur, mais nous savons que cette tristesse n'est pas le fruit de la sottise mais de l'amour. Espérer c'est certes des fois nous perdre, mais espérer c'est vivre et avoir le coeur battant. Aimer c'est certes des fois nous perdre, mais aimer, c'est vivre et avoir le coeur battant. Exprimer ses sentiments ne signifie pas exprimer ses faiblesses, et même si parfois on se dit 'je n'aurai pas du', on sait finalement que tout ce qu'il s'est passé n'était pas un hasard et qu'il nous a permis de nous construire. La mort de nos proches est une sorte de cadeau qu'ils nous font, nous permettant d'être plus forts. Plus forts pour soutenir cette personne, être là tandis que la vie l'abandonne, la consoler, lui dire combien on l'aime.
Perdre une personne est une chose dont chacun se sent incapable, mais n'avoir plus personne à perdre est une raison pour se laisser mourir. Ressentons des sentiments. Espérons, aimons. Vivons. Jusqu'au bout. Jusqu'à la mort.

#Crats|Tolstoï.

Merci beaucoup :3♥
Oui, je pense aussi pour les paragraphes, mais je n'ai pas voulu le modifier ..
Oups pour les fautes, je n'ai pas relu o:
C'est un thème assez .. vu et revu on va dire, mais c'est parce qu'il y a mille question et pas toujours les mêmes réponses, donc il m'a intéressée :3

Han, merci ma Rain *-*♥
Il est sur notre page :'D♥

Wha, merci *-*
Ca me touche énormément, je pensais pas écrire aussi bien que vous le dites .o.
Ca me pousse à continuer, merci ♥