Porte des Enfers. Fondatrice Zeus
Messages : 2021 Points. : 5000 Date d'inscription : 18/10/2009 Age : 32 Informations sur le grapheur Logiciels de graph: Photofiltre, photoshop CS5, photofiltre Studio X, photoshop élement 6.0 Relations : Points: (0/0)
| Sujet: Poème de Mélancolie Sam 30 Jan 2010 - 20:25 | |
| Il m'a fallut du temps pour accepter ton départ et pour me dire que plus jamais tu ne serais là. De passer le temps différemment qu'à tes côtés. Au point que tous croyaient que je t'avais oublié.
C'est bête qu'une crise ait pu me reprendre si violemment. Je me rends compte que toi loin de moi, c'est comme une famille qui serait complètement brisée par la haine, le songe et la différence. Et qu'en te perdant, j'avais perdu mon enfance et une sœur.
Les gens qui ressentent ça un jour savent que perdre un ami, c'est comme perdre quelqu'un de sa famille, comme mourir soit même. Les autres alors, en nous observant pleurer un peu plus chaque jour, trouvent ça idiot, en ce disant qu'un bétail ne peut jamais être aimé.
L'amour n'a pas qu'une définition. Je t'aimais, comme j'aime un garçon, comme j'aime mes rêves, comme j'aime mes amis et ma famille, on peut tout aimer, sans distinction, cet amour n'est pas le même, mais il a la même puissance, quoi qu'il se passe.
J'avoue que les souvenirs de toi sont rares, très rares, mais pour mes accidents, tu étais là, mes visites à l'hôpital, tu as toujours été à mes côtés, et je n'avais jamais pu imaginer, qu'un jour tu partirais. Pour mes disputes, mes peines et mes douleurs, tu as toujours su me remonter le moral, de quelque manière que ça soit.
J'ai pas oublié ses journées sous le soleil toutes les deux couchées dans l'herbe, les journées qui passent alors qu'on fait rien, on est ensemble et c'est tout. Et toi qui fut choisie parmi vous deux, lorsqu'elle a voulut t'attaquer. On est restée ensemble, j'étais la plus jeune, on a grandit ensemble...
Mais ta maladie t'as rattrapé avant qu'on ait le temps de vieillir, je me sentirait toujours coupable de ce jour ou tu t'es blessée à cause de moi, peut-être ne serais-tu pas morte si tu n'avais pas saignée. Mon amie, ma sœur, sache qu'à jamais, une partie de mon âme t'accompagne. |
|