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Efiàltis Propriété du Staff, c'est tatoué sur mes fesses. ♥
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 |  Sujet: Mi'L VS Banana Lun 4 Juin 2012 - 20:08 | |
| Hello =D
Comme vous vous en doutez, ceci est votre concours d'écriture.
Voici le sujet (simple, j'avais la flemme de me casser la tête) :
- Vous vivez un évènement incroyable, décrivez-le.
Contraintes :
- Récit au présent.
- Ne doit pas dépasser une centaine de lignes.
- Présence de fantastique/surnaturel obligatoire.
Vous avez un mois, délai pouvant être allongé si besoin est.
PS : mon sujet n'étant pas très inspirant, je peux le changer. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Mar 5 Juin 2012 - 13:17 | |
| Le sujet me conviens. J'attends de savoir si ça convient aussi à Banana. Mais j'ai une question: le personnage peut être ce que l'on veut ? (un humain, une fée, un animal, un objet par exemple xD) |
| | | | Efiàltis Propriété du Staff, c'est tatoué sur mes fesses. ♥
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| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Mar 5 Juin 2012 - 19:36 | |
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Ven 8 Juin 2012 - 17:38 | |
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Mer 13 Juin 2012 - 11:35 | |
| Désolée du double-poste sûrement inutile (xD) mais j'ai terminé le texte. Il me reste à relire et faire la mise en page. Bonne journée ^^. |
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Lait de Pavot Noteuse Banana | JE COLLECTIONNE DES CANARDS VIVANTS 8D
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| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Jeu 14 Juin 2012 - 20:31 | |
| Euh, un objet, tu es sûre ? X'D
Bref, on va dire que ça me va aussi, j'ai commencé \o/
(Même si j'ai aucune idée d'où je vais :v) |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Mar 19 Juin 2012 - 18:58 | |
| J'ai terminé je peux poster ? |
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Lait de Pavot Noteuse Banana | JE COLLECTIONNE DES CANARDS VIVANTS 8D
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| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Mar 19 Juin 2012 - 21:52 | |
| Pas de problème. Je maîtrise la situation, que je lui dis. C’est pas vrai, bien sûr. On me demande pas de dire la vérité, juste de la rassurer. Non, en vrai on me demande rien. Pourquoi je persiste à faire ça ? Une question que je ferais bien de me poser. Mais plus tard.
Pour l’instant, si vous voulez… Et bien, je la suis. Jamais été doué pour ça. Comprenons nous bien, c’est pas que j’ai peur, hein. Peut-être un peu le vertige par contre. Voir carrément. J’ai le malheur de jeter un coup d’œil en bas, et mon corps me semble chuter, rebondir contre l’écorce, pour finalement s’éclater en bas contre une racine dans une mare de sang et d’autres choses, mais ne rentrons pas dans les détails peu ragoutants, je vous prie.
Enfin bref, ne pensons pas à ça, ou ça va mal finir cette histoire. Je reporte mon regard vers là où il aurait du rester, mes mains agrippées à l’écorce. Les prises sont nombreuses, l’escalade est facile. Mais surtout en théorie.
Déjà elle n’est plus qu’un point tout là haut, à la limite de mon champ de vision. J’essaye d’accélérer, je ne me pardonnerais jamais s’il lui arrivait quelque chose. Mais ça m’étonnerait qu’il y ait ici un danger dont je peux la sauver mieux qu’elle ne l’aurait fait elle-même. C’est chez elle ici. Je lui répète toujours de me prévenir quand elle y vient, mais elle ne le fait jamais. Evidemment. Pourquoi le ferait-elle ? J’ai juste l’air lourd du coup. Et puis on pourrait dire que je la ralentis, évidemment. En pratique non, elle prend pas la peine de m’attendre.
Ça y est, je l’ai totalement perdue de vue. Je m’en veux, bien sûr. Mais maintenant c’est trop tard, je ne la rattraperai jamais. Cette fois-ci c’est son corps à elle que je vois rebondir jusqu’en bas, inerte, se disloquant peu à peu. Oh, un bras.
Le mieux qu’il me reste à faire est de redescendre maintenant. Mais ça ne va pas être une mince affaire. Je suis déjà à plusieurs dizaines de mètres du sol.
C’est vrai que grimper à l’Arbre, comme elle l’appelle – on sent toujours le A majuscule, elle voue presque un culte à ce bout de bois – sans s’assurer relève de l’inconscience. Je suppose qu’on peut dire qu’elle est inconsciente. Et moi je le suis de la suivre aveuglement. Mais elle est si fragile.
J’entame la désescalade mais je suis pris d’un vertige. Je me cale dans un genre de fourche – sauf que vu l’échelle, autant appeler ça une plate-forme. L’échelle, c’est bien ça le problème. L’Arbre est grand, très, très grand. En fait, non. Il n’est pas grand, il est infini. Et pourtant on ne le voit pas dépasser des cimes régulières des autres arbres de la forêt quand on regarde de loin. C’est juste qu’on peut grimper et grimper et grimper, les branches sont toujours aussi épaisses et labyrinthiques. Elle l’a trouvé quand elle était toute petite, cet arbre. Je crois qu’il l’appelle depuis toujours. Il est magique après tout, alors un peu plus un peu moins.
J’ai repris mes esprits et m’apprête à redescendre quand je vois qu’en bas il n’y a rien, juste du flou vert, comme si on avait peint pour faire croire qu’il y a quelque chose en bas. Peint sur la trame du vide. Pourtant tout à l’heure le large tronc allait là où tous les troncs sont censés aller, c’est à dire vers le bas. Le contraire est problématique. Donc actuellement, la situation EST problématique. Un tronc semble partir, flottant plus ou moins en l’air, vers ma droite. Comment il est arrivé là ? Ou alors c’est moi qui suis tombé et suis dans le mauvais sens ? Non, pourtant.
Bon, de toute façon il semblerait que j’ai pas trop le choix, donc bon. Je rampe sur le tronc, comme pour traverser une rivière infestée de crocodiles, avec de l’eau en moins, du vide en plus, et peut-être bien autant de crocodiles, qui sait.
De l’autre côté du tronc, ça repart vers le haut. Puis à droite, deux fois à gauche, en bas et encore à droite. J’ai un peu l’impression de rien contrôler du tout là maintenant, mais bon, je suis. Je sais plus où je suis, je pourrais aussi bien être rendu jusqu’en Afrique. J’ai perdu tout repère d’espace ou de temps. Cela fait peut-être des heures que je suis les branches qui semblent douées d’une vie propre et m’emmènent là où elle veulent me voir, apparemment.
Je crois que ça commence à descendre. Les branches tournent toujours à angle droit mais de plus en plus vont vers le bas.
Enfin j’aperçois le sol. Encore quelques branches et c’est bon, j’ai les deux pieds par terre. Bizarrement je n’ai pas eu peur durant mon expédition.
Le sol est toujours enveloppé par l’ombre de l’Arbre mais la luminosité semble différente. Trop forte.
Je m’avance de quelques pas et suis ébloui par un soleil comme il n’y en a pas chez nous. Je sens ensuite la chaleur, qui avait toujours été là, mais maintenant elle me frappe, me saisit et me fait bouillir gentiment.
J’avance encore un peu, les yeux fermés, et je réalise.
Afrique.
Et puis je sens quelque chose de très très douloureux dans mon dos.
Lion.
Dommage. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Mer 20 Juin 2012 - 9:51 | |
| Voilà désormais quelques heures que je marche tranquillement pour rejoindre la forêt. D'habitude je mets seulement quelques minutes mais là... Le temps est interminable, je n'arrive toujours pas à ce bois si obscur. Je commence à croire que je me suis perdue parmi la ville mais ce n'est pas possible puisque cette ville n'est maintenant qu'un long chemin dont on ne voit pas la fin. J'agite légèrement mes ailes mais je les trouve bien lourdes dans mon dos. Je décide donc de faire une petite pause, le temps de prendre mes repères et décider si je continue ou si je fais demi-tour.
J’entends des bruits étranges… Comme un froissement de vêtements et le ruissellement d’eau sur du sable. Je me lève et me tourne en fouillant du regard les végétaux. La curiosité s’empare de moi et me fait avancer jusqu’à me perdre au fin fond ce cet endroit inconnu.
« Bouh ! »
Je crie en entendant ça et me mets à courir à toute vitesse. Les sapins, les chênes et les pins sont énormes et je n’arrive pas à tous les éviter. Il m’arrive de me cogner dans des racines et de trébucher en mettant quelques secondes à me relever. J’ai beaucoup de mal avec ma taille de guêpe et je ne peux pas m’envoler car mes ailes sont encore gluantes de miel, j’ai été beaucoup trop gourmande, je l’avoue. Manger est plus important que courir devant le danger pour moi. C’est mon plus grand problème au clan. Toutes les fées me connaissent car je suis la plus maladroite et la plus imprévisible.
Je sens la fraîcheur m’atteindre de la tête aux pieds. Une ombre… Elle vient de se poser sur moi et bientôt je me retrouve dans deux mains gigantesques à au moins plusieurs mètres du sol. Je tremble tellement que je m’écroule en me laissant plonger dans un noir profond.
A mon réveil je ne comprends pas. J’observe les barreaux d’argents autour de moi mais tout m’est totalement inconnu. J’ai encore plus peur qu’avant. Mes pensées m’offrent des confusions abominables. Je me surprends même à rêvasser d’être une Humaine et à attraper une minuscule fée de la taille d’une coccinelle. Je la trouve merveilleuse et panique en voyant qu’elle tombe comme une mouche au creux de ma paume. Je viens de comprendre que cet insecte, c’est moi et ce Bipède est la femme qui vient se planter face à moi et m’observer de ses yeux ronds avec une loupe. Je recule, trop confuse pour rester heureuse et croire que le danger n’existe pas par ici. Je pivote ma tête dans tous les recoins mais quoi que je fasse je n’en ressortirais pas saine et sauve, les objets doivent être lourds et trop immenses pour moi.
« Bonjour petite fée des Forêts. »
Je sursaute. Je regarde le monstre devant moi. Ses longs cheveux blonds et lisses lui retombent en cascade sur les épaules. Ses grands yeux gris en amande me fixent avec fascination et sa grosse bouche pulpeuse m’adressent des paroles que je peine à comprendre. J’avale ma salive et me mords la lèvre. Que vais-je faire ? Je n’en ai vraiment aucune idée et forcément je panique. Je me mets à cracher des jurons en langage des Elfes (un langage que j’ai appris dès ma naissance car j’ai grandi chez ces mystérieux elfes). Cette femme éclate d’un rire tonitruant et sort une bouteille vaporisant de sa poche. Sa main blanche la pose à côté de ma cage d’oiseau et elle s’en va de la pièce, éteignant l’éclairage puissant. Je regarde mes minuscules mains et m’enfouis le visage dedans. Je laisse mes yeux écarlates pleurer encore et encore, jusqu’à ce que je sombre dans un sommeil profond sans comprendre ce qui m’arrive.
Lorsque j’ouvre les yeux je ne comprends pas. Tout est confus. J’ai l’impression qu’on me laboure le crâne à coups de hache et que mes jambes ont été remplacées par du coton. Je me frotte les paupières et baille un bon coup pour bien me réveiller.
« Un peu de pain et de beurre ? »
Je ne réponds pas et regarde le met se déposer devant moi. Bizarrement la femme l’a préparé à la taille qui me convient. Peut-être qu’elle ne fait que de me protéger non ? J’ai un peu du mal à le croire mais pour l’instant elle me surveille pour ne pas qu’on me touche.
« Mange, c’est très bon. Et puis tu dois être affamée après la sieste de cet après-midi non ? Au fait je me nomme Léa. »
Je hoche la tête pour un « oui ». Tiens, je comprends ses paroles ? Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je me lève et me jette comme une folle contre les barreaux à multiples reprises et un moment Léa m’ouvre la cage pour m’inviter à en sortir. Je refuse momentanément et avale tout le petit repas en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Tout compte fait je suis vraiment heureuse ici, pourquoi partirais-je alors que j’ai tout ce que je veux ? Pour rien au Monde, bien évidemment. Et c'est bien pour cette unique raison que je lui souris et lui écris mon nom sur un bout de papier:
"Loan."
J'ai toujours aimé ce nom. Parce que je suis la seule à le porter dans mon Monde féérique et parce que c'est grâce à lui que je me démarque de tout les gens qui ont des noms de plantes.
Quelques jours plus tard je suis en train d'écouter attentivement les notes que joue Léa sur ce qu'elle a nommé "Guitare". Ce qu'elle joue est fluide et me remplis de vie. Finalement elle m'a dit qu'elle me garderai encore beaucoup de temps sous sa garde.
Malheureusement, deux jours plus tard je commence à courir partout dans ma cage, détruisant et enflammant les livres que Léa possède. Non, elle ne m'en veut pas. Elle dit que ce n'est rien sauf que je pense le contraire. Mes pouvoirs sont en train de se développer plus tôt qu'il ne le faudrait et le souci est que je n'ai pas n'importes quels pouvoirs: j'ai les plus puissants de ma catégorie Féérique, ce qui veut dire que si je veux, avec beaucoup de force, de magie et d'entrainement je peux détruire le Monde Humain. Malgré tous les mots que je braille trop rapidement Léa ne comprend pas, elle n'arrête pas de me rassurer et pendant ce temps je fais couler le sang le long des murs, mais pas n'importe lequel, car ce sang, c'est celui des miens. |
| | | | Efiàltis Propriété du Staff, c'est tatoué sur mes fesses. ♥
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| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Lun 25 Juin 2012 - 11:35 | |
| Je note ça dans le week-end =D |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Lun 25 Juin 2012 - 12:57 | |
| Okay pas de souci prend ton temps ^^. Et bonne lecture (: |
| | | | Efiàltis Propriété du Staff, c'est tatoué sur mes fesses. ♥
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| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Sam 30 Juin 2012 - 15:13 | |
| Notation du combat : Banana :Tout d'abord, c'est une très bonne histoire. Tu maîtrises parfaitement l'orthographe, et c'est très agréable à lire. J'aime beaucoup toutes les questions de ton personnage, qui apportent au récit une pointe d'humour. Le texte en lui-même est assez confus, lorsque le personnage parle, j'ai du mal à repérer où il est exactement, et ce qu'il fait (d'ailleurs j'ai pas capté comment de l'Arbre, il arrive en Afrique, mais j'imagine que c'est fait exprès pour faire rentrer la contrainte du surnaturel, non ?). Mais si cette impression nous perd complètement, ça permet de rendre très amusante et inattendue la fin, alors qu'on s'imaginait qu'il allait quand même réussir à rattraper la fille, le pauvre. Le fait qu'on ne connaisse rien du personnage ne le rend pas super attachant, et permet de s'amuser de sa mort plutôt que de la pleurer, c'est bien joué. Par contre, au début, tu dis que le personnage s'adresse à la fille, et ensuite qu'elle est déjà très loin de lui, il ne m'avait pas semblé qu'il ne se soit écoulé du temps entre ces deux évènements. Mi'L : Ton texte respecte très bien la contrainte fantastique. Son principal défaut, c'est que c'est dur de se repérer dedans, on a du mal à visualiser l'environnement de l'héroïne tout au long du récit. Mais cela dit, c'est très bien écrit, mises à part quelques fautes d'orthographe. la description de Léa est très bien faite, tu pourrais mettre un peu plus de description dans le texte pour permettre au lecteur de voir ce qui entoure l'héroïne. La trame de l'histoire est bien faite, tu ne t'attardes pas sur les éléments inutiles, et tu arrives à faire passer des durées assez longues sans t'éterniser dessus. Tu arrives bien à faire passer les sentiments d'un être complètement étranger à notre monde. Le problème, c'est la fin. Il n'y en a pas. je ne sais pas si c'est voulu, mais on a envie de tourner la page pour lire la suite, alors qu'il aurait fallu une fin définitive. Comme ça, tu me diras, à nous d'inventer la suite, mais on dirait le début d'un livre, au cours duquel une longue quête attend notre héroïne qui devra choisir le bien ou le mal, etc... Bref, c'est dommage, mais cela n'altère pas la qualité de ton texte qui est très bonne. Verdict : Vos textes sont tous les deux de très bonne qualité, alors ça a été dur de choisir, mais Banana est déclarée vainqueur, la fin de son texte m'ayant fait trancher.
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Lait de Pavot Noteuse Banana | JE COLLECTIONNE DES CANARDS VIVANTS 8D
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| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Sam 30 Juin 2012 - 16:40 | |
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rainbow happy Lunatiquement vôtre, admine légèrement blonde, Rainbow. À vos services. ღ
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| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana Sam 30 Juin 2012 - 23:30 | |
| Félicitations. \o/
Je lock. ~ |
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| | Sujet: Re: Mi'L VS Banana | |
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