« Une nuée de couleurs galopait à travers le ciel animé d’un fondant crépuscule, délaissant à leur suite une traînée de teintes de rose et d’orange. A sa suite, des poussières d’étoiles s’étendaient dans une vague nocturne dansant dans le couchant qui enrobait le paysage de ses délicieuses couleurs. Les lueurs dansaient, se reflétant dans le scintillement de la cotonneuse couche qui s’était enveloppée du paysage depuis déjà quelques mois.
Les doutes voilaient cependant ce splendide spectacle, faisant ressurgir l’ombre créé de la lumière. Il y a des jours comme ça, où le pessimisme est tellement habité de notre corps qu’on ne sait regarder la beauté qui nous entoure. C’en était un pour elle. Ou du moins, encore un, postérieur à bien d’autres. Rien ne changeait, voire empirait. Hélas, le monde continuait pourtant bien de tourner malgré ses humeurs. Elle n’était pas encore divine, juste une personne parmi des millions d’autres. Une personne insignifiante. Certes, elle en était consciente. Pourtant, il fût un temps où elle était quelqu’un. Vraiment. Elle était aimée et aimait en retour. Mais n’y-a-t-il pas des contraintes, des conséquences à aimer ainsi ? N’y-a-t-il pas des risques encourus que, même en étant conscients, nous prenons quand même ?
Tel un enfant, elle se fidélisait à de somptueuses utopies où le Prince Charmant l’emmènerait valsé dans les étoiles. Bonheur naïf, certes, mais si pur, si doux, si... authentique. Hélas, le Diable est bien souvent trop vite à nos portes, à nous arracher nos courts instants de répits dans cette dure arène appelée ‘vie’. Il y a des jours où il a toutes les cartes en main et les abats d’un coup sur la table. Jeu amère mais si réel.
Les doutes l’assaillaient, les nausées arrivaient et les migraines s’y entremêlaient. Ses forces la quittaient, son âme s’était éteinte avec lui et seul demeurait une enveloppe corporelle vide. Vide de toutes envies. Vide de tous besoins. Vide d’énergie. Vide de lui.
Les tourments s’enchaînaient à son esprit dévasté et les remords tournoyaient dans son cœur, tels des vautours affamés. La peine avait fait place à la torpeur et la solitude comblait le tout. Plus rien ne comptait, plus rien n’avait d’importance. La vie ne valait rien. La vie c’était tout ce qu’il n’avait plus, ce qu’on lui avait enlevé. Si durement arraché, il ne le méritait pas. Mais le Destin en avait fait autrement. »


© Rainbow. ( Celui qui plagie, je le bouffe. )

Bref. Comme le titre le dit si explicitement, en écrivant un RP, l'inspiration a coulé et a transformé ce texte en.. Cette chose. Y'a un truc qui me dérange, j'aime pas. Donc avis? 8D